Et le banc alors ? Et bien il n’y en avait pas. Massimiliano Allegri n'a pas eu la possibilité d'apporter du sang neuf devant. Inzaghi blessé et Cassano non qualifié, le coach milanais avait fait le choix risqué de ne convoquer aucun joueur à vocation offensive sur le banc des remplaçants plutôt que d'intégrer l'un des jeunes de l'effectif. Au final, les trois joueurs entrés en jeu Antonini en défense, puis Merkel et Strasser au milieu n'ont pas été décisifs et n'ont pas apporté le deuxième souffle nécessaire à une équipe qui baissait de rythme au fil des minutes. La presse italienne évoque une défaite salvatrice en vue du Scudetto. Mais une autre lecture est possible, celle d’un Milan qui a tout simplement montré ses limites (pour la troisième fois de suite, les Rossoneri ne dépassent pas le stade des huitièmes) et d’un football italien sur son couchant.